J’PETE LES PLOMBS

 

Putain j’transpire, pire j’suis en trans. Les transports bloquent ça Klaxon, ça fait 2h00 qu’j’n’avance qu’à petit feu. Peu à peu je pète les plombs. Le beauf de derrière m’insulte et me traite de con « CONNARD ! ». C’en est trop, j’sors de ma caisse, prends mon sac dans l’coffre et m’casse, laisse ma caisse sur l’périph, rien à foutre : je trace. Trop d’stress, j’ai trop faim : y’m’faut un Mc’Do, j’en trouve un, rentre , y’a une queue d’batard, mais bon j’la fait. 30 Minutes plus tard environ je demande très poliment :

-   « Bonjour un Mc Morning, s’il vous plaît », quand elle me répond :

-   « Trop tard, désolé Monsieur, il est Midi, et après Midi, et bien l’Mc Morning c’est fini ! » j’lui dit :

-    « Quand j’vous ai d’mandé il était 11h59, faites un effort, j’veux un Morning salé, vous savez celui avec l’œuf ! » Elle m’dit :

-    « il est Midi, j’vous l’ai dit c’est fini ! Prenez un Big Mac ou allez voir ailleurs si j’y suis ! » J’lui dit :

-   «  App’lez-moi l’patron ! »

-    « Le Patron n’est pas là ! », ajoute « Allez chez l’chinois vous pourrez peut-être prendre un plat ! » J’lui dit :

-   « 2 secondes », j’sors de mon sac un calibre, la braque, les gens d’derrière qu’étaient si impatients, maintenant s’écartent, elle m’dit :

-   « OK ! Prenez la caisse , moi j’veux pas mourir, y’a plein d’billets, plein d’pièces ! » J’lui dit :

-   « UN MAC MORNING OU J’TIRE ! »

3 Minutes après ma bouffe est prête et j’m’apprête à partir, quand la pute me dit :

- « J’ai mis un Big Mac »

- « T’aurais jamais dû l’dire »

J’voulais juste un Mac Morning.

REFRAIN :

J’pète les plombs, putain j’pète les plombs, putain j’pète les plombs, mais j’pète les plombs

J’ai tout perdu : ma femme, mon gosse, mon job, j’ai plus rien à perdre, alors suce mon zob !

(BIS)

Alors j’suis r’cherché ; v’l’a qu’les keufs me traque ; v’l’a qu’les meufs me draguent. La kebla me dit des trucs vagues. Elle dit : « Tu sais qu’t’es un beau black, non j’t’assure sans deck, dès que j’tai vue j’ai oublié mon mec ! ». J’ai dis : « De qui tu t’moque ? Toi tu veux ma kékette ! Tu veux qu’j’te fuck ! Qu’j’dépense plein d’ petite pépettes ! Pète pas les couilles vides ! J’porte le même jean, qu’tu mettes au beurre tes copines ! Avec ma maille vous direz chin chin ! Salope ! Va voir ailleurs parce que moi j’t’es grillé ! Mon ex femme à fait pareil ! » - « et alors ? » - « Alors tu peux t’tailler » - Au moment ou j’dis ça, l’métro s’arrête et j’m’apprête à partir – Quand elle a répondu un truc qu’elle aurait pas dut dire – Elle m’dit : « Pour qui tu t’prends ? Mais c’est normal qu’elle t’es j’té ! D’t’facon avec ta tête de con t’as dut tout lui acheter ! » (bang bang bang bang) Et là j‘suis un beau black ?

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« J’veux ta veste, tes baskets, ton sac, ta carte de retrait, ton chéquier et ton sandwich » c’est c’ que l’gars m’as dit alors qu’j’rentrais au quartier, j’lui dis : « Laissez moi, j’ai passé une salle journée » ils m’visent, s’excite et s’énerve tout seul, me sort un mouss, fait l’ouf, et d’après lui m’ pressionne « OH ! j’suis gogole dans ma têteux ! C’est fou dans sa tête ! » Je réponds : « Putain ! Espèce de saltimbanque, arrête ton bleuf mec, tu crois qu’tu braque une banque ? Range ton canif ! C’est pas pour faire une manif ! Va t’acheter un soutif ! Espèce de p’ tit travelo chétif ! PD ! ». « Mais attends toi, tu viens de quel quartier ! ». « De Sucy » - «  Faut payer pour sortir entier ». J’lui dis « Ecoute mec, rien a foutre qu’nos quartier soit en guerre ! Attends, j’vais t’payer et après t’iras niquer ta mère ! ». J’sors de mon sac de hockey un harpon, il m’dit : « ah bon ? » - « moi j’suis l’genre de mec qui pète les plombs, j’ai tout perdu, ma femme, mon gosse, mon job. J’ai plus rien à perdre alors suce mon zob ». Le gars s’baisse, j’lui dis : « mais vas y casse toi » arrivé à 100 mètres ces p’ tits PDs m’font des doigts (dadadadadadadadadaddada)

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