HOLD-UP (113)

 

J’suis postiché, j’ai les même cheveux qu’Dalida, la barbe de Fidel Castro et un gros Beretta. La gabardine de Colombo, les lunettes d’Elton John et la dégaine distinguée des frères Dalton. Les lieux sont repérés : 9h00 devant la Banque, j’suis devant l’sas : je sonne et je rentre. J’fais la queue comme tout l’monde : mes potes m’attendent 2 rues plus loin, j’suis opérationnel dans 30 secondes.

J’guettes le vigile, vu qui m’regarde bizarre j’ m’approches vers lui et j’lui dis : « qu’est-ce que t’as connard ? ». J’lui mets un coup d’plafond et de suite j’sors mon arme, j’braque la grosse (pute) qui s’trouve derrière l’comptoir : Ferme ta gueule !!! On va pas en faire toute une histoire. D’ailleurs eh ! ouvre le sas !!! (ouvre le sas !!!) : y a mes potes sur l’trottoir, j’sors les sacs de sport en un temps record : j’veux juste l’oseille et dans 5 minutes je sors.

 

Refrain :

On fait notre entrée dans la banque sans faire : TOC TOC TOC - 113 intouchable ferme ta gueule c’est un HOLD-UP - On braque, charge les sacs et on décolle - La main sur la détente tu s’ras pas l’seul à embrasser l’sol. (bis)

 

En main tout est OK : j’suis prêt pour l’feux d’artifice. Concentrés dans nos pensées, r’marque l’entrée des artistes : artistes cagoulés, j’donne l’ordre que tout l’monde s’mette à terre, j’tire une fois en l’air : c’est bon on a l’feu vert. Debout m’sieur l’directeur !!! On vient rel’ver les compteurs, on va pas passer une heure à attendre les inspecteurs. Assez parlé et passons aux choses sérieuses. J’ai pas l’temps d’m’attarder, chaque secondes nous sont précieuses.

Pendant qu’on est dans les temps, j’ m’occupe de l’argent d’surface : du travail de pros, t’inquiètes on laiss’ra pas d’traces. Remplis les sacs à bloc, et là, la pourriture veille. Si ça tourne au drame on va laisser des cervelles, direction la salle des coffres : j’emmène le directeur au sous-sol, mais là y a un p’tit problème : c’bâtard veut pas cracher l’code. Obligé d’le séquestrer :  y’a refus d’obtempérer. Il a fallut qu’j’lui fasses montrer des photos d’sa femme : une beauté.

J’prends en otage un client  qu’a voulu faire le justicier, canon sur la tempe refais plus ça sinon j’vais t’tuer. Dans ce Hold-Up on en chie, ça risquerait d’finir en boucherie. Y a plus d’autre temps à perdre : on s’dirige vers la sortie. On monte les escaliers, les sacs chargés on peut y aller, j’crois qu’les gars on a touché un très gros paquet d’billets. Mais j’allais oublier : j’prends l’directeur pour couvrir la fuite ; Ne paniquez pas : on va l’lâcher sur le périph’. Ok on s’barre (on s’barre) : dans les sacs plus de 100 barres, j’préviens le D, le M qui sont restés à l’écart. A la sortie de la banque, on s’précipite vers la planque : le D est près à partir avant qu’il y ait une descente. Y a rien qui manque ? (NON). Le D est là ? (OUAIS). Le M est là ? (OUAIS). La pourriture ? (OUAIS). Le colonel ? (OUAIS). Bon ben vas-y on s’barre ! Vas-y tous à la voiture les mecs !

 

Refrain

 

Après une entrée surprenante, une sortie plutôt fracassante, mes membres en attente dans l’attente d’une couille imminente. J’garde le contact, D mon one (Plus que 10 s’condes) putain ça… Juste assez d’temps pour finir ma blonde ; Ils ont l’air chargés, je pense que l’coup à marché. Dray au volant, je vous conseille de vous accrocher : frein à main, tête à queue, trace avec mes complices ; Tes R6 comptent 1,2,3,4 qui sèment ta police.

J’reprends l’volant sans avoir fais d’contrôle technique, mais cette fois-ci,  moi j’fonce dans l’tas si ça s’complique. C’est le M pour le D : première à droite,  Keuf à 500 mètres (eh, eh, y a d’la poucav, y a d’la poucav), ces PDs bouclent le périmètre : chronomètre à la main, fusils à porter d’main, personne nous freine car par les quais moi j’connais l’chemin. (vas-y vas-y bombarde, ouais y a les condé derrière, vas-y bombarde)